SOFT SKILLS ? Mais c’est quoi encore cet anglicisme?
Littéralement “compétences douces”, mais souvent traduites par “compétences comportementales”, les soft skills sont les compétences intrinsèques d’un candidat, liées à sa personnalité et son tempérament, comme sa capacité décisionnelle, son empathie, ou la gestion du stress.
En réalité, la recherche de ces soft skills par les entreprises n’est pas vraiment une nouveauté. Ce sont ces compétences que les recruteurs cherchaient déjà à déceler lorsqu’ils demandaient aux candidats de présenter leurs “3 qualités et 3 défauts”.
Pour les managers
L’adaptabilité : dans des contextes de changements rapides que connaissent nos sociétés actuelles, les managers doivent être capables de s’adapter rapidement à tout changement dans leur équipe ou dans l’entreprise, et de proposer des solutions pour continuer à travailler efficacement avec de nouveaux paramètres.
La capacité à résoudre des problèmes : ou également, la capacité à prendre une décision. Cette capacité est indispensable à tout manager qui, de par sa position intermédiaire entre la direction et les équipes, sera automatiquement amené à devoir dénouer des situations.
L’intelligence émotionnelle : ce soft skills fait de plus en plus parler de lui, et pour cause. L’intelligence émotionnelle est la capacité d’une personne à comprendre et maitriser ses propres émotions, et à composer avec les émotions des autres. Pour un manager, c’est donc la capacité à lire entre les lignes et de mettre des mots sur une émotion déclenchée à la suite d’un événement.
Pour les collaborateurs :
La créativité : c’est la capacité de créer des connexions pertinentes et innovantes entre les choses, les idées et les gens. C’est également ce qui permet à une entreprise de sortir des sentiers battus, de se démarquer. La créativité permet d’assurer à l’entreprise un avenir à moyen-long terme, puisque chaque entreprise doit innover pour perdurer. Ce soft skill est également synonyme de capacité d’adaptation.
La positivité : et oui, la positivité est bien un soft skill, puisqu’une personne positive sera motrice et apportera du dynamisme à l’équipe et à l’entreprise. Travailler dans un contexte positif est également bon pour le moral et pour le bien-être, vecteur de performance pour l’entreprise.
L’esprit d’équipe : puisque chaque compétence est nécessaire pour faire un bon projet, les collaborateurs doivent être capables d’esprit d’équipe. Cela passe par la confiance dans les compétences des autres, et savoir avancer ensemble tout en respectant le champ d’action de chacun. Mais c’est aussi savoir aider un collaborateur en difficulté ou débordé. Avoir l’esprit d’équipe, c’est donc savoir penser “pour l’entreprise” avant de penser “pour soi”, ce qui n’est pas évident pour tout le monde.
L’autonomie : les entreprises ont besoin que leurs collaborateurs soient autonomes. Être autonome, cela ne veut pas dire se renfermer sur soi et sur sa mission. Au contraire, c’est être capable de prendre les bonnes informations au bon moment et d’en traiter les données ou les actions selon son champ d’action. Des collaborateurs autonomes, c’est un vrai gain de temps et d’efficacité pour l’entreprise.
Si de plus en plus de recruteurs s’intéressent aux soft skills, c’est bien parce que c’est ce qui va différencier deux candidats avec le même profil et les mêmes compétences techniques. Mais surtout, ce sont ces compétences comportementales qui vont participer, à terme, à la performance pour l’entreprise.
Merci pour cette analyse qui me permettra d’aborder mes futurs entretiens différemment
Article très intéressant !
Très belle analyse et très réaliste.
Je suis très sensible à cette intelligence émotionnelle, en effet aussi fondamentale que la compétence technique.